mardi 5 avril 2011

LES GENS



pélerinage à Pavagadh  (près de Champaner)

Taj Mahal

Agra Fort

mariage à Pushkar

elephant stables, Hampi

marché à Hassan



Varkala

Varkala

sur le ferry entre Allepey et Kottayam


Kodaikanal

chai à Kodaikanal

depuis le bus vers Madurai

atelier de modelage / moulage près de Madurai

pause à Mamallapuram

un dimanche à Chennai

Hampi

































































Nous avons été très surpris au début de voir comme les Indiens se laissent volontiers prendre en photo (ça change de "certains" pays...), mais on a vite réalisé qu'en fait c'est une vraie folie! Ils veulent tout le temps NOUS prendre en photo ou être pris avec nous...Nous ne mettons pas les innombrables "photos de famille" récoltées sur les sites, si ça vous intéresse, demandez le nous dans "commentaires"...
Par  contre, il ne faut pas prendre en photo les gares, les ponts , les aéroports...en principe!(plan anti-terrorisme oblige).
Les Indiens sont très agréables à cotoyer : ils aiment bien les approches discrètes lorsqu'ils ne parlent pas anglais ( petit sourire, dodelinement de la tête), et ceux qui parlent anglais nous approchent volontiers : étudiants, adultes ayant été à l'école).Nulle part on ne se sent en insécurité, étant entendu que nous ne sommes pas allés dans les "slums".
 Dans les quartiers très pauvres : abords des voies ferrées, bords de rivières, il faut savoir faire demi-tour lorsque les "gamins" deviennent trop moqueurs voire provoquant et les adultes narquois...
Lorsque des mendiants nous approchent, eh bien, on fait comme les locaux : on ignore ou on donne une pièce de temps en temps, on ne sait trop pourquoi...
La pauvreté ne se voit pas partout : en dehors des zones de taudis, en ville, on voit des gens qui vivent en permanence sur les trottoirs , sous des abris de fortune, ou qui sont simplement allongés sur les trottoirs (où vivent-ils?).
Les quartiers populaires (par exemple dans une partie de Grant Rd à Delhi) ne donnent pas l'impression de misère : il y règne une agitation, une frénésie dès les premières heures de la matinée : transports de toutes sortes : rickshaws, charrettes à bras, étals en pleine rue, gargottes où l'on prend le " chai" du matin avec le petit déjeune sur le pouce.Ajoutons quelques vaches ou chèvres , mais pas un seul non-indien à part nous...
Souvent dans les villes, on voit des femmes et des enfants aller chercher l'eau au robinet sur le trottoir.
Dans certains quartiers  ou à la campagne, on peut voir des latrines publiques à côté de petites maisons à une seule pièce n'ayant aucune installation.
Les Indiens adorent l'eau : dès qu'il y en a (plus ou moins propre cela n'a pas d'importance) : ils se lavent les pieds (au robinet du jardin public), ou le linge, ou le véhicule, ou bien font leurs ablutions.
Dans les temples ils sont très accueillants et nous invitent à entrer, voire nous "guident", sauf dans les granddes villes , par ex Madurai où on nous fait remarquer sans ménagements en nous montrant la pancarte que tel ou tel  sanctuaire est réservé aux Hindous.
Dans les transports, ils sont prêts à nous aider (trouver le bon bus, nous dire quand descendre), mais à Pondichéry, au retour de la plage (on n'avait pas fait attention à l'heure de pointe), on a du descendre (quelque part dans MG Rd...) car le controleur n'arrêtait pas de me pousser et de me "bourrer" avec ses phalanges en me criant après : évidemment j'ai protesté fortement car il n'avait pas à me toucher d'une part et d'autre part il continuait à faire accumuler les gens sur le marchepied et autour de la porte de sorte qu'on ne pouvait pas bouger d'un centimètre...C'est la seule fois où on a vu un Indien aussi désagréable.
Le marchandage dans les autorickshaw finit par être tellement fastidieux que quelquefois on a préféré s'en passer...Sinon dans les marchés, il n'y a pas trop d'abus, et quand il y en a , on s'en va...
Ce qui est désagréable, c'est lorsque on nous indique un prix : ex : un livre d'occasion 80 Rs, comme par hasard, celui que je choisis fait 150!!Cela est arrivé 2 ou 3 fois , et dans ce cas là on dit Bye bye!! (jamais vu ça en Egypte, au Sénégal ou au Maghreb...)
Globalement , à part le "stress "des villes, gares ou transports , on se sent à l'aise dans les marchés, dans les rues , même à la nuit tombée): pas d'insistance pour nous vendre tel ou tel article, de la gentillesse lorsqu'on demande des renseignements ou de l'aide.
MAIS cette impression est gâchée par des raclements de gorge, éructations et expectoration de gros cramiots partout en ville, à la campagne, par les fenêtres des cars et on voit du jus rouge  éclaboussé sur les murs ou le sol...(les femmes participent à ces crachats moins mais tout de même...)
N'oublions pas qu'il est impossible de longer un mur en ville, car il a des chances d'être transformé en urinoir...Les gens défèquent également dans la ville, de temps en temps un morceau de feuille de papier journal vous évite l'affront...
Quant aux déchets, tout est balancé dans la rue, par les fenêtres des cars ou des trains, et dans les AC vitrés, dans les poubelles , certes , mais qui sont parfois vidées sur la voie par les employés dans le train en marche!

De plus  il faut s'habituer à vivre en permanence dans le  bruit  : klaxon  partout et  tout le temps  , bruits de  circulation incessante (bus, camions etc) , gens qui parlent ou crient fort   : entre 1h du matin et 5h calme relatif s'il n'y a pas de minaret à proximité...                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                              
                                                                                                           

Bref, peuple indien, on a passé deux mois à côtoyer plein de monde et le souvenir qui reste dans mon coeur c'est ce gentil dodelinement de la tête  accompagné d'un sourire ,qui veut dire : d'accord, ou on se comprend, il fait beau, on est heureux d'être là  etc...

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